Aurélien Lefort

Auvergne
Madriat

Aurélien Lefort

Accord parfait

On a rarement vu un vigneron aimer autant son travail, le lieu où il vit, où il évolue et interagit avec son environnement. Après une période de doute, Aurélien Lefort y a trouvé sa voie, sa musique, un sens à sa vie.
 
Il y a des rencontres qui vous marquent et des premières fois dont on se souvient toute sa vie. La première fois que l’on boit un vin d’Aurélien Lefort, on ne peut pas passer à côté. Il y a une émotion particulière, une sensation. Quelque chose de difficilement définissable, d’impalpable, c’est un sentiment, une impression. Et puis, le jour où l’on rencontre Aurélien, tout s’éclaire. On revit le vin bu plusieurs mois auparavant et on comprend mieux le sentiment qui nous a étreint alors.

“Si on fait les choses sans amour, autant ne pas les faire.”

Notre première rencontre s’est déroulée sur un trottoir parisien du onzième arrondissement, rue Oberkampf, lors d’une dégustation organisée dans le bar brasserie Aux Deux Amis. Il était en retard.
Ses cuvées, c’est son agent et ami, Clovis Ochin, qui les faisait déguster. A l’extérieur, à l’écart de la foule,
profitant d’un rayon de soleil, Aurélien discutait calmement un verre à la main. J’en ai profité pour lui parler de ce livre qui était en projet et nous avons convenu de nous retrouver entre ses vignes quelques semaines plus tard.

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est disponible sur un beau papier bien imprimé !

Livre relié – 252 pages
Format : 28 x 2 x 21 cm
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  • LES VINS QU’IL aime

    « Les vins qui m’ont touché et qui me viennent à l’esprit comme ça, ce sont les Cornas d’Irotake ; le Jura de Renaud Bruyère et Adeline Houillon ; les vins du domaine des Murmures que j’ai goûtés récemment, grosse bombe ; le Zura de Fabrice Monnin, le patron des Zinzins du Vin, qui fait Mazière maintenant, excellent d’ailleurs ; le petit Gimios de l’époque d’Anne-Marie ; les Castex ; certains Pat Desplats ; Bohèmes, Lulu, le Litre de la Jungle de Bouju évidemment ; les vins de Michel Augé, Erèbe, Poussière de lune, magnifiques. Après, j’ai aimé aussi des trucs qu’on m’a fait goûter : un 89 du Clos Rougeard ; des Bourgognes de Yann Durieux ; dernièrement j’ai goûté un Riesling de Bruno Schueller, Bildstoecklé 2011 qui m’a retourné la tête. Ce sont des vins très libres, pleins de vie, d’expression. C’est clair que j’aime les vins sans soufre, c’est net et je ne veux pas dire sans soufre avec des collages, des filtrations ou des traficotages, je parle de vins qui sont entiers. En Champagne, il y a des superbes trucs aussi. Ewen m’a fait découvrir notamment les Champagnes d’Emmanuel Lassaigne. C’est plus droit, mais j’aime bien la culture qu’il y a là-dedans. En Italie, Cornelissen, j’aime beaucoup, je suis un grand fan de certaines cuvées. Certains vins de Gian Marco Antonuzi (domaine Le Coste) m’ont également beaucoup touché. D’ailleurs, je dis Gian Marco, mais c’est surtout les vins vinifiés par sa femme, Clémentine (Bouveron), qui sont parmi ceux que je préfère. Il y a une vraie délicatesse, du touché, une sensibilité. »

  • Ses cuvées

    • Blob (2015) : issue d’une petite parcelle de 25 ares cultivée pendant 2 ans seulement dont une année blanche (à Saint-Germain Lembron) où sont plantés 9 cépages différents (gamays d’Auvergne, gamays Beaujolais, Pinots noirs, Syrah, Cabernet sauvignon, Sauvignons blancs, Chardonnays, Merlots & Muscats de Hambourg).
    • Fourbis (réalisé en 2012, 2014 & 2015) : Assemblages de différents vins de l’année (tout en Gamays d’Auvergne).
    • En Za  (2012, 2013, 2014)  : réalisé à partir d’une petite parcelle de Gamays d’Auvergne sur le Puy de Corent (sol Basaltique & Pouzolane).
    • A Vau l’eau (2013) : parcelle de 31 ares (vieilles vignes de Gamays d’Auvergne plantées en 1904), deviendra ensuite la cuvée “Sérum”.
    • Zapoï (2013) : cuvée de Négoce, raisins cueillis dans le Languedoc (Cinsault, Grenache, Syrah, Vermentino).
    • En Suck & (2013) : cuvée de Négoce, raisins cueillis en famille sur une petite butte à Faugères (34), 100% Carignan Noir.
    • Grabuges (2013) : Gamays Beaujolais, 2 parcelles (une au nord et une au sud du Puy de Dôme – 63) sables granitiques.
    • Sérum (2015 & 2017) : réunissant des Gamays d’Auvergne de 2 parcelles voisines (Argiles Rouges, Quartz) plantées en 1904 & 1961. En 2017, ajout de Chardonnays (env. 20%). Commune de Bard.
    • OccitDuReste (2014) : assemblage de plusieurs parcelles (Gamays + Chardonnays + Pinots Noirs).
    • Bloom (2015 & 2016) : Pétillant naturel – , 100% Gamays Auvergne.
    • Mixture-Pifou (2015) : cuvée assemblage de 2 vins maisons (Patrick Bouju/Aurélien Lefort = Lulu/Sérum).
    • Les Epines A Quoi Servent-Elles? (2015, 2016, 2017) : cuvée de Négoce (raisins de Gamays Beaujolais, jeunes vignes, plateau Granitique, Sableux).
    • Maison-Dieu (2015) : Cuvée d’une petite parcelle de 100% Gamays d’Auvergne.
    • Veines & Noeuds (2016) : 100% Chardonnays (macération de 18 jours).
    • Negativ (2016) :  cuvée de 100% Gamays d’Auvergne, assemblage de différentes parcelles (Hameau de Bard), raisins rescapés de la grêle.
    • Ipno + (2016) : 100% Pinots Noirs (Boudes).
    • Sugarmorphose  (2015 & 2016) : assemblage de Pinots noirs et Gamays d’Auvergne.
    • Prima (2016 & 2017) : vin Primeur conçu pour la fête du Beaujolais Nouveau (tiré sur marcs des Epines à quoi servent-elles?).
    • 1=1 (méthode traditionnelle – vin tranquille de 2016 assemblé avec moûts frais 2017) : Vin pétillant Rouge  100 % Gamays + jus frais de Chardonnays.
    • Alka- Seltz-R  (2017) : Riesling en macération 18 jours – Frizzante (Négoce).
    • Nullepart Cedex (2017) : Cuvée de 100% de Gamays d’Auvergne (Parcelle du Pré Clos), vin rouge.